La pandémie de COVID-19 exerce une pression incessante sur l’économie canadienne depuis la mi-mars 2020.
Mis à part l’onde de choc initiale créée lorsque le TSX s’est effondré à son point le plus bas depuis 1940, d’innombrables industries ressentent encore la brûlure plus de 10 mois plus tard. Les lieux événementiels continuent de rester sans vie, les aéroports restent en grande partie vides et la moitié de tous les établissements de restauration canadiens risquent de sombrer .
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a également été mis à rude épreuve pendant cette période. Les centres de traitement étant complètement fermés ou dotés d’une main-d’œuvre considérablement réduite tout au long de la pandémie, le processus d’approbation a pris du retard.
Cela étant dit, IRCC a continué de traiter les demandes de résidence permanente et d’organiser des tirages Entrée express, en partie pour maintenir le flux de travailleurs qualifiés au Canada. Notre reprise économique pourrait bien en dépendre.
Faire face à une population vieillissante
Le visage de la main-d’œuvre canadienne change. Selon une étude récente de Statistique Canada, il y avait 2,7 travailleurs âgés de 25 à 34 ans pour chaque travailleur de 55 ans et plus en 1996, soit plus qu’assez pour remplacer les personnes qui étaient sur le point de prendre leur retraite. En 2018, cependant, ce ratio était tombé à 1,0.
// Il est clair que les Canadiens de souche ne pourront à eux seuls combler le manque croissant de main-d’œuvre.
Fidèle à son nom, la cohorte exceptionnellement peuplée des baby-boomers a déjà commencé à prendre sa retraite et les plus jeunes auront 65 ans en 2031. Compte tenu de la rapidité et de l’importance de la chute du ratio « nouveaux travailleurs/retraités » en un peu plus de deux décennies, il est clair que les Canadiens de souche ne pourront à eux seuls combler le manque croissant de main-d’œuvre.
Pénuries de main-d’œuvre qualifiée
À l’heure actuelle, c’est un fait connu que le Canada est au milieu d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée; un pourcentage stupéfiant de 39 % des petites et moyennes entreprises à travers le pays ont éprouvé des difficultés à trouver des employés pour remplir certains rôles. Non seulement ce problème est directement lié au ralentissement de la croissance des ventes (puisque les propriétaires doivent passer plus de temps « sur le terrain » au lieu de rechercher de nouvelles affaires), mais ces entreprises finissent souvent par surcharger leur personnel afin de couvrir leurs bases.
L’immigration n’est peut-être que la soupape de décharge dont ces entreprises ont besoin, car de nombreux ressortissants étrangers qui s’installent au Canada apportent avec eux une solide formation universitaire. En fait, les immigrants sont plus susceptibles de détenir un baccalauréat ou une maîtrise que les Canadiens de souche : alors que 24 % des Canadiens ont leur baccalauréat, il en va de même pour 39,5 % des immigrants. Pour les masters, le ratio est de 5 % à 11,3 %.

// L’immigration n’est peut-être que la soupape de décharge dont ces entreprises ont besoin, puisque de nombreux ressortissants étrangers qui s’installent au Canada apportent avec eux une solide formation universitaire.
Le nouveau régime du Canada
Le gouvernement fédéral est bien conscient des luttes de travail au Canada et il a déjà commencé à mettre en œuvre un plan pour combler ces lacunes du marché.
L’un des piliers du plan se concentre sur l’introduction d’un flux constant de nouveaux participants à la main-d’œuvre : le gouvernement s’attend à ce que la source la plus importante de nouvelle main-d’œuvre soit les diplômés récents qui cherchent à démarrer leur carrière, ainsi qu’une base solide de main-d’œuvre immigrée.
Les projections montrent que d’ici 2026, l’écart entre les personnes qui quittent le marché du travail pour cause de retraite ou de décès et les personnes qui rejoignent le marché du travail en tant que diplômés ou immigrants sera important – dans le bon sens. La sortie de main-d’œuvre est estimée à environ 484 000 personnes, tandis que l’afflux devrait osciller autour de 659 000.
Dans un communiqué qui explore le plan en profondeur , le gouvernement a souligné son objectif de répondre aux besoins de main-d’œuvre en acceptant un flux constant de nouveaux arrivants. Entre 2021 et 2023, le plan vise à accepter des immigrants à un taux d’environ 1 % de la population du Canada, dont 401 000 résidents permanents en 2021. Il vise également à :
- Accepter plus de nouveaux arrivants au cours des 3 prochaines années pour compenser le ralentissement de l’immigration en 2020
- Visez à ce que 60 % des admissions proviennent d’applications en classe économique
- Admettre jusqu’à 500 réfugiés sur 2 ans dans le cadre du projet Economic Mobility Pathways, qui aide les réfugiés qualifiés à demander la résidence permanente
Le Canada a plus que jamais besoin d’immigrants
Contactez un avocat chez Exeo pour en savoir plus sur la voie d’immigration qui vous convient le mieux. Le gouvernement déploie des efforts concertés pour faire venir plus de travailleurs qualifiés au Canada, alors si vous avez une solide formation universitaire ou professionnelle, c’est le moment de passer à l’action!
Bien que cela puisse sembler assez simple, comme toute autre voie vers l’immigration, la demande du PIAQ nécessite une bonne quantité de documents à remplir de manière très précise. Si un candidat soumet une documentation incomplète ou incorrecte, il risque de voir sa candidature rejetée et de recommencer à zéro.
La meilleure façon de vous assurer de bien faire les choses du premier coup est d’avoir un professionnel à vos côtés. Tous les avocats d’Exeo sont très expérimentés en matière d’immigration économique, et un partenariat avec nous garantira que tous vos documents sont complets, exacts et, surtout, à temps.